[Assemblée des Nations] Séance générale permanente

L'Assemblée des Nations est le lieu de réunion des Représentants des États-membres, où sont débattus et votées les résolutions qui édictent les lois internationales.
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Communauté Internationale des Nations Souveraines
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Enregistré le : ven. 26 févr. 2021 16:51

sam. 27 févr. 2021 14:21

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Séance générale permanente de l'Assemblée des Nations

La séance générale permanente de l'Assemblée des Nations (SGP-AdN) désigne la période pendant laquelle l'Assemblée des Nations n'est pas en séance d'examen d'une résolution ou d'un traité, et pendant laquelle chaque délégation nationale peut discourir devant l'Assemblée des Nations afin de défendre les intérêts qu'elle représente et ceux de la Communauté Internationale.

Tout représentant ou observateur peut y participer. C'est également la seule séance où des personnalités extérieures à l'Assemblée des Nations, comme un Chef d'État, un Chef de gouvernement, un Ministre de la diplomatie, ou l'invité d'un gouvernement, peut s'adresser à l'Assemblée des Nations.

Les interventions lors de la SGP sont des discours, et ne peuvent être des questions adressés à une délégation, ni des débats qui donnerait suite à un vote. Par ailleurs, dans un soucis d'équilibre, aucune délégation ne peut s'exprimer plusieurs fois consécutivement. Les négociations bilatérales entre factions et entre pays n'ont pas leur place à cet endroit, il s'agit purement d'annonces et de discours adressés à la Communauté Internationale dans son ensemble.

La Chancellerie préside de manière permanente à la bonne teneur de cette séance.
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Anastassia Vassilievykh
Représentant d'État à l'Assemblée des Nations
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Enregistré le : sam. 27 févr. 2021 13:09

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dim. 28 févr. 2021 15:36

Madame la Chancelière,
Mesdames et messieurs les Représentants,

C'est avec un plaisir certain et beaucoup de fierté que j'annonce aujourd'hui à la Communauté Internationale, au lendemain de l'élection qui a permis à la République Unitaire du Borowen de se doter d'un nouveau gouvernement, qu'après des mois de négociations et d'échanges, mon pays a décidé de s'allier à la République du Bluiyglesh, à la République de Kuclailand, à la République de Fortizza et à la République démocratique du Cessay afin de former une alliance militaire, économique et diplomatique qui sera dorénavant connue sous le nom de Front des États-Nations Démocratiques.

L'idée derrière la création de ce Front est simple mais son accomplissement fut l'oeuvre d'un travail sans relâche de nos délégations respectives afin de réhabiliter nos pays dans l'ordre international et afin de nous coordonner en vue de donner naissance à cette organisation de coopération et de défense mutuelle. Les difficultés qu'ont connus nos pays sur le plan international ne sont pas étrangers aux manoeuvres des pays de Phoécie, la République d'Ostaria, le Royaume de Lysennie et l'Empire du Saphyr en tête, pour nous isoler diplomatiquement tout en négligeant l'expansion inquiétante du communisme sur nos continents, ou pire, en sympathisant avec les criminels impérialistes de l'Internationale.

Si l'Occident et l'Orient refusent de se rendre compte de l'influence grandissante de l'Union de Novgrad sur les pays les plus vulnérables, alors nous en ferons acte. Nous n'avons aucunement l'intention d'attenter à leur souveraineté ou d'assumer à la place des puissances régionales le rôle de stabilisateurs garants de l'ordre et de la paix. Mais nous concernant, nous sommes conscients des enjeux que cela représente et nous comptons agir pour défendre nos compatriotes et les nations amies et sympathisantes de notre doctrine. Dorénavant, nous nous liguerons et feront front ensemble contre toutes les menaces pour la stabilité, particulièrement celle que représente aujourd'hui le socialisme.

Toutes les nations attachés à ce combat contre l'impérialisme en rouge et fatigué des gesticulations insignifiantes des pays libéraux sont les bienvenus au sein de notre Front. Nous nous engageons à veiller les uns sur les autres en tant qu'États-nations attachés aux valeurs auxquelles les communistes sont hostiles, et ensemble, par une coopération étroite et pacifique entre nos peuples, nous prospérerons.

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Giovanni Moretti
Représentant d'État à l'Assemblée des Nations
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dim. 28 févr. 2021 16:20

Applaudissements de la délégation de Fortizza.
Représentant de Fortizza auprès de la CINS

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Sumit Valimbe
Représentant d'État à l'Assemblée des Nations
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dim. 28 févr. 2021 16:41

Applaudissements de la délégation du Bluiyglesh.

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Koshelev Yevgen
Représentant d'État à l'Assemblée des Nations
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Enregistré le : dim. 28 févr. 2021 17:03

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lun. 1 mars 2021 18:49

Madame la Chancelière,
Mesdames et Messieurs les Représentants,

L'Union de Novgrad, accompagnée de l'assentiment certain de tous les esprits sincères de notre communauté, dénonce et réprouve l'entrée et l'organisation des pays nationalistes dans notre Assemblée. Nous connaissons depuis longtemps les exactions commises par les régimes qui ont décidé de salir le nom de la Démocratie en l'intégrant à celui de leur odieuse faction. Le masque ne trompe personne.
L'Union de Novgrad, et les cortèges ouvriers, socialistes et humanistes, dénoncent le fard dont s'est affublé tout ce qui nous fait horreur et demande à l'ensemble des nations de ce monde de se montrer particulièrement vigilantes contre leurs tentatives de s'organiser, de tromper et de mentir. Les attaques que cette faction insipide et cruelle, menée par la dictature borowenienne dont la façade a été ravalée sous le nom mensonger de République ; ces attaques, disais-je, portée par ces états antidémocratique à l'encontre des pays de Phoécie et des pays socialistes, n'est qu'une diversion grotesque pour mener l'attention internationale vers de faux-chemins et la détourner des crimes d'État qui se perpétuent continuellement dans les enfers nationaux susdits.

Au Front des nations totalitaires et réactionnaires, il faut opposer un Front populaire démocratique, de progrès et d'humanité que soumet à l'idée du monde, l'Union de Novgrad. L'Union invite chacune et chacun dont le cœur honnête et sincère aura été bousculé par les propos et les actes des nations barbares qui aujourd'hui manœuvrent dans l'ombre, dissimulés sous une parodie de faction démocratique, à faire œuvre commune pour renvoyer l'idéologie à caractère moyen-âgeux qui suinte des déclarations du Front des États-Nations Démocratiques, dans les poubelles de l'Histoire. Le Pain, la Paix et la Liberté, voilà le credo de toute nation moderne, et voilà le slogan auquel ne peuvent nullement se rattacher ces barbares.
Des bouchers en uniforme accusent l'Union de Novgrad et l'Internationale de velléités impérialistes et de crimes d'État, nous démentons ces accusations infondées, mensongères et factieuses qui n'ont pour seule fin que de semer le doute sur des vérités établies, et de détourner l'attention de leurs propres crimes. La ficelle est grosse, et nous voyons que ces attaques contre le socialisme en général, n'est que le revers de la même pièce dont s'est servi le Borowen pour s'en prendre à la souveraineté des nations phoéciennes, et en premier saphyrienne, ostarienne et lysenienne.
Pour réfuter durablement et incontestablement les accusations fausses du Front prétendument démocratique, nous invitons tous les diplomates de toutes les nations à se rendre en Union de Novgrad, à aller d'Est en Ouest et du Nord au Sud, à aller aux pays alentours socialistes ou non, à aller dans chaque contrée du monde et d'y chercher la moindre trace de colonisation soviétique. Nous invitons chacune et chacun à étudier l'action de l'Internationale Communiste et de l'Union de Novgrad dans le monde et à y chercher la moindre trace d'impérialisme alors qu'à dire vrai, il ne s'y trouve que la coopération et la liberté.

Sous couvert de défendre la stabilité dans le monde, les États nationalistes et totalitaires ont décidé de combattre le socialisme et de mener la guerre à la liberté et aux droits humains que nous tous, communistes et libéraux à qui s'en prennent les totalitaires, nous sommes attachés tant à leur vigueur qu'à leur défense. La prospérité entre les peuples ne peut se faire en régime totalitaire, et nous en appelons à toutes les démocraties réelles, à toutes les républiques authentiques, libérales ou communistes, pour combattre le nouveau fléau qui s'abat sur notre siècle et qu'est l'organisation, la structuration et l'existence découverte de cette nouvelle forme combinée de populisme, de nationalisme et de totalitarisme.
Seule l'union des forces démocratiques et opposées au totalitarismes pourra en permettre la lutte efficace jusqu'à la victoire finale, pour la liberté, pour la prospérité ou pour la justice.

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Paul Marshall
Civil(e)
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Enregistré le : sam. 27 févr. 2021 11:36

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Pays

ven. 26 mars 2021 14:03

Madame la Chancelière,
Mesdames et messieurs les Représentants,

C'est un réel honneur pour moi de me tenir ici devant vous, en tant que représentant du peuple fédéré, afin de m'adresser aux peuples du monde entier. Depuis toujours, la Fédération-Unie travaille avec de nombreuses nations au sein de cette Assemblée pour résoudre les conflits mondiaux de la manière la plus juste possible. Nous avons forgé des alliances avec nombres de nations, y compris d'anciens adversaires et soutenu l'émergence de démocraties fortes. Nous avons toujours choisi la coopération et le dialogue lorsque c'était possible. Le recours à la force étant le dernier recours possible.

Les idées de démocratie et de liberté sont cruciales pour la Fédération-Unie. En les défendant aux quatre coins du monde, nous nous montrons simplement fidèles à nos principes. Je fais partie de ceux qui pense que la Fédération-Unie a un rôle à jouer pour la liberté et la démocratie dans le monde. La défense du monde libre et de la civilisation occidentale face aux régimes totalitaires est l'une de nos priorités et nous savons, en dehors des pays membres de la Coalition des États Libres, sur qui nous pouvons compter pour mener ce combat de chaque instant.

Le Saphyr est l'une de ces nations. La Présidente du Conseil Impérial Kirsten Sullivan-Pettersen est une leader forte qui partage les mêmes valeurs et les mêmes priorités que nous. Avec elle aux responsabilités, le Saphyr est un allié fiable pour la Fédération-Unie et donc un atout majeur dans notre mission commune de défense de la démocratie et de la liberté dans le monde.

Hier, cet allié a vu l'un de ses protectorats basculer suite à une tentative de coup d'État militaire, toujours en cours à l'heure où je vous parle. La Fédération-Unie condamne bien évidemment avec la plus grande fermeté cette prise illégale du pouvoir et apporte tout son soutien à ses amis saphyriens ainsi qu'aux karelyiens subissant de plein fouet cette crise majeure. Hier soir, la Présidente Chapman a pu s'entretenir par téléphone avec la Présidente du Conseil Sullivan-Pettersen et j'ai pu, de mon côté, m'entretenir avec le Haut-Consul Impérial du Saphyr Joakim Overgraad. J'ai réaffirmé ce soutien sans faille en rappelant également l'Alliance militaire défensive qui nous lie. La Fédération-Unie se tient du côté du Saphyr et n'hésitera pas une seule seconde à lui apporter tout le soutien possible, si cela devait s'avérer indispensable. Nous veillerons aussi à ce qu'un régime stable et démocratique se mette en place lorsque l'ordre sera rétabli et nous savons que cet objectif est d'une importance capitale pour le gouvernement saphyrien.

La liberté, de par sa nature, ne peut être imposée. Elle doit être choisie. Aux autres coins du monde, les gens font le choix de la liberté et les nations rassemblées dans cette enceinte doivent également faire un choix : soutiendront-elles les modérés et les réformateurs travaillant pour le changement, la démocratie et la liberté ou soutiendront-elles implicitement ou explicitement des terroristes, des rebelles ou des extrémistes ? La Fédération-Unie a fait son choix : nous nous tiendrons aux côtés des modérés et des réformateurs. Le Saphyr a également fait le même choix et fera ce qu'il faudra pour rétablir l'ordre et faire triompher les valeurs qui sont les nôtres.

Ensemble, nations du monde libre, nous devons soutenir les rêves des bonnes personnes qui travaillent pour la transformation de leur pays ou de leur région dans le but de faire progresser les idéaux fondamentaux sur lesquels la Coalition Internationale des Nations Souveraines a été fondée.

Merci pour votre temps. Que le Sort vous protège.
Chancelier de la Communauté Internationale des Nations Souveraines

Ancien Ambassadeur de la Fédération-Unie auprès de la CINS
Ancien Secrétaire d'État de la Fédération-Unie
Ancien ambassadeur de la Fédération-Unie

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Koshelev Yevgen
Représentant d'État à l'Assemblée des Nations
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Pays

ven. 26 mars 2021 22:30

Madame la Chancelière,
Mesdames et messieurs les Représentants,

L'Union de Novgrad que je représente, condamne avec la fermeté la plus intransigeante et avec la dureté la plus sévère, le coup d'État des généraux nationalistes et anticommunistes de Karelya, soumis au pouvoir totalitaire du Borowen, que nous savons être la synthèse de tout ce qui nous fait horreur, à nous démocrates. En ce sens, le front uni et démocratique qu'appelle de ses vœux, l'Union de Novgrad depuis la structuration des pays nationalistes et antidémocratiques sous des noms faux, je la vois se raffermir et se matérialiser à chaque jour que l'horreur se fait plus palpable. C'est avec une joie non-dissimulée que j'accueille le discours de Monsieur Marshall, avec les plus grands intérêts et satisfaction.

Oui ! le camp de la Liberté, le concert des Démocraties doit s'unir et combattre ces mêmes régimes totalitaires qui ont écrit hier dans l'Histoire ce qui est inacceptable et qui aujourd'hui ne seront qu'une flamme désespérée que nous éteindrons ensemble. Bien sûr le feu de l'enfer sur terre ne peut qu'être couvé tant que les régimes d'organisation sociale ou économique répondront à des logiques de domination, d'égoïsme et d'individualisme. Ces mêmes logiques qui se nourrissent de la division, profitent de la soumission des femmes et de l'exclusion des minorités religieuses ou ethniques. ne pourraient être combattues sans observer la question politique.

La communauté internationale pour sortir définitivement de cette ère de régimes de généraux, de putsch d'officiers, de tyrannies et de haine ambiante, doit façonner le monde nouveau auquel il aspire. La crise sociale, ou la misère, comme la réaction politique ne sont que les mêmes conséquences ponctuelles et cycliques d'un modèle d'organisation économique fondée sur des principes inégalitaires et qui offrent aux uns les pleins-pouvoirs sur le reste des pans culturels et sociaux de l'édifice humain, et aux autres leurs yeux pour pleurer et des bras pour satisfaire les besoins primitifs des premiers. Les déterminismes qui forgent le caractère arrière et réactionnaire de certains cercles puissants doivent être vaincus pour que la société soit le libre développement de l'individualité.

Le Front Démocratique qui se construit grâce aux efforts de l'Union de Novgrad ou de la Fédération-Unie doit être la fédération immortelle de toutes les forces de paix, pour le progrès et la disparition définitive et complète des régimes de terreur, des tyrannies, des nations totalitaires et des États autoritaires.

Je vous remercie. Que l'humanité vous protège.

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Hans Erikssen
Chancelier de la Communauté Internationale des Nations Souveraines
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lun. 14 juin 2021 12:19

Madame la Chancelière,
Mesdames et messieurs les Représentants,

Notre pays a appris ce matin en même temps que vous tous ici et avec le même soulagement la mort clinique du mouvement connu sous le nom de "Califat eibadique en Idylénie de l'Est". Aujourd'hui, une menace grave à l'Humanité et à la civilisation s'est éteinte dans les terres dévastées du Dawwfiq. Après des années de combats, cette guerre a finalement pris fin et le risque d'une attaque terroriste en Phoécie, en Idylénie, en Frédonie, s'il n'a pas disparu, a été considérablement réduit.
Tandis que nos soupirs de soulagements et nos expressions de joie à l'idée que la justice a été rendu à nos disparus assassinés par ces terroristes, notre attention doit dès maintenant se tourner vers le sort de ceux qui pendant 10 ans maintenant ont vécu sous la coupe d'un proto-état terroriste, sous les bombardements nécessaires mais tragiques de notre coalition, dépendant à une aide humanitaire incertaine. La guerre civile en Asnaywana n'est pas terminée, et ce conflit qui s'est éternisé pendant 10 longues années sans laisser entrevoir clairement la moindre issue pourrait tout aussi bien continuer 10 années encore, 20 années encore, détruisant définitivement les terres des asnaywanais et laissant le chaos menacer de se propager au reste de la région.

Nous ne pouvons davantage laisser les oppositions entre blocs nous paralyser dans notre action auprès de la Communauté Internationale, une action qui je vous le rappelle, n'existe que pour préserver et renforcer la paix entre les peuples et les nations. Le répit que nous accorde la trêve signée entre le Nord et le Sud doit dès aujourd'hui être mise à profit par les puissances qui ont participé à détruire le monstre terroriste afin de passer d'un armistice à une paix définitive et durable en Idylénie de l'Est. Une paix qui protège les habitants du Dawwfiq, les citoyens des deux Asnaywana, et les citoyens du monde qui ne peuvent plus se permettre de vivre dans la crainte des dangers qui pourraient provenir de cette région troublée de notre monde.

A cette raison, le Conseil de Sa Majesté Impériale appelle le Cabinet de la Fédération-Unie, le Gouvernement de la République d'Ostaria, le Conseil des Commissaires de l'Union de Novgrad et le Gouvernement de l'Empire du Tawkirina à se réunir sans délai pour un sommet à l'Hôtel Loredano afin de prévoir un plan de paix pour tout l'Asnaywana. Il en va de notre responsabilité à tous, en tant que dirigeants, en tant que diplomates, en tant que puissances au service du bien commun, en tant que nations qui n'aspirons qu'à vivre les peuples dans la paix et l'harmonie. Que le Sort nous guide pour y parvenir et puisse l'amitié entre les nations aujourd'hui faire son oeuvre.

Je vous remercie, Madame la Chancelière.

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Paul Marshall
Civil(e)
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Enregistré le : sam. 27 févr. 2021 11:36

Faction

Pays

dim. 18 juil. 2021 13:54

Madame la Chancelière,
Mesdames et messieurs les Représentants,

J'ai tenu à prendre la parole à l'Assemblée des Nations afin de réagir en personne au dernier communiqué en date du Président du Conseil de la Ligue des États Non-Alignés, Monsieur Ferdous Golshani. Ce dernier dénonce le prétendu "impérialisme" de la Fédération-Unie en évoquant le récent traité de libre association conclu entre les Provinces Libres du New Libertland et la Fédération-Unie. Avant toutes choses, je tiens à dire que notre pays apprécie moyennement cette ingérence dans nos affaires, encore plus lorsque des mensonges sont proférés sans le moindre fondement. Je tiens donc à revenir point par point sur l'ensemble des inexactitudes de ce communiqué.

Tout d'abord, affirmer que le Sénat de la Fédération-Unie n'ait pas été convié à s'exprimer sur cette association est tout bonnement faux. L'administration McCarthy puis l'administration Chapman ont instauré des discussions avec le gouvernement néo-libertlandais. Un accord a fini par être trouvé et ce dernier a été soumis au vote du Sénat qui, dans notre pays, est chargé de la ratification des traités au nom de la Fédération-Unie. Les Sénateurs fédérés ont donc pu faire leur travail : ils ont débattu et voté ce texte. Sur les 96 Sénateurs que comptent notre chambre haute, 73 se sont prononcés favorablement tandis que seulement 21 s'y sont opposés et 1 seul s'est abstenu. Une très large majorité donc.

Dire que ce traité est impopulaire auprès d'une partie de la classe politique fédéré est donc vraie mais je doute qu'il soit pertinent de souligner l'impopularité d'un texte lorsque ses détracteurs sont ultra-minoritaires puisqu'ils ne représentent finalement que l'aile gauche d'un parti n'étant même pas aux responsabilités.

J'ajouterai également que du côté néo-libertlandais, le traité a été soumis à référendum la semaine dernière. Non seulement la participation a été historique : 84,9%, mais le "oui" a recueilli 58,6% des suffrages exprimés. Cette victoire a été accueilli très favorablement chez nos voisins.

La vérité, c'est que traité de libre association est très populaire, aussi bien au New Libertland qu'en Fédération-Unie. Validé dans les règles par notre chambre haute ainsi que par le peuple néo-libertlandais. Or, la souveraineté appartient au peuple et il s'est exprimé très clairement et en connaissance de cause. Il n'appartient donc pas au Président du Conseil de la Ligue des États Non-Alignés ou aux pays composant cette faction de décider pour eux. Pas plus que pour les burghavinois d'ailleurs. Là aussi, ce sera aux responsables politiques et surtout aux habitants de ce pays de s'exprimer. La différence majeure étant qu'à l'heure où je vous parle, il n'est pas question pour la Fédération-Unie de signer un traité de libre association avec le Burghaven. Aucune discussion n'a été ouverte en ce sens et nous n'avons pas l'intention de le faire. Nous nous contenterons simplement de respecter le choix des burghavinois, s'ils sont appelés à se prononcer.

Il n'y a aucun "ouragan impérialiste", il n'y a qu'une faction soit disant "non-alignée" qui monte en épingle et instrumentalise une affaire fédéro-libertlandaise dans le seul et unique but d'attirer en son sein d'autres nations - d'où l'appel à candidature à la fin du communiqué - qui tomberaient dans le piège de ce discours mensonger et hypocrite, car pas une seule fois nous les entendons dénoncer l'impérialisme de Novgrad, pourtant réel.

Nous exhortons la Ligue des États Non-Alignés à changer d'attitude en mettant fin à l'ingérence, au mensonge et à l'hypocrisie dont elle fait preuve et par dessus tout, nous lui demandons expressément de bien vouloir respecter le vote populaire des néo-libertlandais et celui des Sénateurs fédérés. Là où certains voient de l'impérialisme de notre part, nous en Fédération-Unie et au New Libertland, nous n'y voyons qu'un désir d'unité, longtemps espéré et enfin devenu réalité.

Je vous remercie.
Chancelier de la Communauté Internationale des Nations Souveraines

Ancien Ambassadeur de la Fédération-Unie auprès de la CINS
Ancien Secrétaire d'État de la Fédération-Unie
Ancien ambassadeur de la Fédération-Unie

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Johannes XI
Dirigeant d'État
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Enregistré le : ven. 21 janv. 2022 22:26

Pays

sam. 22 janv. 2022 20:15

Monsieur le Chancelier,
Mesdames et Messieurs les Représentants,

Un vieux proverbe de ma région d'origine dit : "Quand buffles et bœufs s'affrontent, mouches et moustiques meurent." Je ne pense pas, malheureusement, que ce proverbe parlait véritablement d'animaux. En réalité, nous, les dirigeants du monde, et particulièrement ceux qui dirigent les grandes puissances de ce monde sont les buffles et les bœufs. Les enfants, les malades et les pauvres sont les mouches et les moustiques. Dramatique constat plus véridique que jamais : la probabilité qu'un dirigeant oxanne ne meurt dans la guerre est très faible. Qu'un enfant vivant dans une ville bombardé en Hibernia soit tué est la logique de ces guerres impitoyables, qui déforment l'ordre naturel.

Alors oui, comme les buffles et les bœufs de mon proverbe, nous ne sommes pas les mêmes. De la Solinarie à la Phoécie et de la Cathésie à l'Idylénie, nous appartenons à des peuples différents, nous avons des cultures, des langues et des religions différentes. Nos intérêts sont souvent divergents et s'opposent dans de très nombreux cas. Mais, comme buffles et bœufs, nous avons des caractéristiques communes. Plus encore, je suis persuadé, même en dehors de toute considération religieuse, que nous sommes frères.

Les frères se fâchent, se disputent et se font même parfois la guerre. Mais dans ces cas-là, la famille est toujours impactée, torpillée en son cœur par des mots qui dépassent les pensées. Comme dans une famille de quelques personnes, la grande famille de l'humanité, qui compte des milliards de membres, est torpillée par les bombes qui frappent les enfants, les vieillards et les affamés. L'humanité toute entière est consternée par la violence que l'on fait à ceux qui ne comprennent même pas les enjeux qui se cachent derrière les assauts et les bombardements qui n'amènent que ruine et deuil.

De même que les buffles et les bœufs, les mouches et les moustiques sont semblables. Un enfant est tout aussi fragile en Oxanna qu'à Graznavia. Une veuve est tourmentée par le deuil et la crainte de la misère, qu'elle se trouve aux confins du Borowen ou à Pogoren. Les malades souffrent des mêmes maladies et les affamés de la même faim. Les enfants pleurent des mêmes larmes leurs pères partis se battre, les mères poussent les mêmes cris en apprenant la mort de leurs fils sous les couleurs des bannières militaires et aux sons de funestes tambours.

Non, les dirigeants confinés dans leurs palais, protégés par des bunkers et des gardes d'élite, ne mourront pas. Ils mourront lorsqu'ils seront séniles et incontinents tandis que de trop nombreux noms de jeunes gens seront ajoutés sur les monuments aux morts. La terreur semée sur les champs de bataille mettra des générations avant de se dissiper et les haines ne disparaîtront pas quand les traités de paix imposeront des conditions ahurissantes aux peuples déjà opprimés.

Oui, combattre les régimes qui ne respectent pas les droits humains les plus fondamentaux est un devoir que chacun se doit d'honorer. Oui, combattre les gouvernements qui tuent leurs peuples et les laissent dans la misère est une nécessité. En revanche, il est du devoir de chaque dirigeant de toujours concevoir la guerre comme la dernière des solutions. Il ne s'agit pas ici d'un discours pacifiste de vieillard dont la génération n'a jamais combattu, ce que j'admets volontiers être, il s'agit de vies humaines qui comptent autant, si ce n'est plus que les vies de ceux qui gouvernent. Les fragilités de chaque personne sont comme les lingots d'or aux yeux des banquiers : des trésors qu'il faut protéger.

Le vacarme des canons et des navires est insoutenable. Les alarmes avertissant des bombardements et le bruit des bottes dans les rues le sont tout autant. Mais plus encore, le silence face aux crimes abjects que représentent chaque soldat ou civil tué, me remplit de colère. Le Sort, dans sa bonté, a offert aux Hommes des moyens de se défendre et je serai toujours un soutien de ceux qui en usent de manière à protéger leurs populations. Mais le Sort nous a aussi dotés des dons de paroles et de réflexion. Le sifflement des balles est une déchirure, le silence de ceux qui ont les moyens d'arrêter cela me rend colérique.

Qu'attendez-vous, Mesdames, Messieurs, empereurs, rois, présidents, ministres et autres émirs, pour faire enfin la guerre des mots à ceux qui usent des armes contre les populations ? Qu'attendez-vous pour dénoncer ceux qui s'en prennent aux nations fragiles qui ne demandent qu'à vivre en paix ? Heureusement, notre planète est encore habitée de quelques peuples pour qui la défense de la veuve et de l'orphelin n'est pas qu'une devise. Je veux saluer ceux qui se sont engagés à défendre les plus opprimés des peuples que comptent notre monde.

Je ne veux pas me prononcer sur les conflits en cours de manière précise. Jamais je ne serai assez intelligent pour comprendre aussi bien que vous les guerres qui se déroulent aujourd'hui. Ce dont je suis certain, c'est que ces guerres doivent se terminer le plus rapidement possible pour épargner de précieuses vies. Et je vous appelle, dirigeants du monde, à agir pour faire cesser tout cela. Le Sort vous en sera reconnaissant éternellement. Je conclurai à nouveau par un proverbe que j'ai appris d'un ami idylénien : "la paix dans la maison engendrera la joie."

Je vous remercie.

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