Re: [Assemblée des Nations] Séance générale permanente
Posté : mer. 26 janv. 2022 00:14
Monsieur le Chancelier,
Mesdames et messieurs les Représentants,
Si je suis venu tard dans la nuit m'exprimer devant vous, c'est parce que mon gouvernement estime qu'il est pressant de faire connaître au monde l'avis d'une nation engagée pour la coopération internationale et qui voit aujourd'hui ce fragile édifice qu'est la paix s'effondrer tout autour de lui. Le Cazanistan voit la guerre éclater de l'autre côté de la mer et jusqu'à ses frontières. Les bruits des bombardements se font entendre jusqu'à nos oreilles. Les tremblements des machines de guerre secouent jusqu'à nos plages. Le sang versé a une odeur rance qui se répand dans la mer et n'épargne aucun rivage.
Le gouvernement du Cazanistan a à cœur d'empêcher ces horreurs de parvenir jusqu'à chez nous, et notre Shah s'émeut de savoir que la guerre déchire les foyers et les maisons de tant d'innocents. Aujourd'hui, nous avons eu peur de voir ces horreurs nous parvenir. Et du fait d'une nation qui nous semblait digne de confiance. Nous avons en effet toujours vu en la Fédération-Unie une nation amie, mais les actions de ce dernier jour nous font remettre en question l'avis que nous nous en étions fait.
Nous tolérons les passages de navires militaires dans nos eaux territoriales de nations que nous savons ne pas être hostiles, nous l'avons toujours fait. Nous encourageons activement les missions de maintien de la paix et de lutte contre la piraterie dans la région, c'est notre combat également. Et nous condamnons la guerre sous toutes ses formes. Nous condamnons l'absurdité des casus belli invoqués qui ont mené au lancement de la guerre par la Confédération d'Hibernia contre l'Empire de Narois et réciproquement. L'interposition de forces armées dans la région pour limiter les hostilités est tout à fait louable. La Fédération-Unie aurait manifestement mobilisé ses flottes à cette fin de blocus, pour préserver la paix donc. Nous lui en aurions été reconnaissants.
Mais aujourd'hui, nous avons vu, sur plusieurs centaines de kilomètres à nos côtes, une flotte de guerre fédérée, soi-disant mobilisée pour défendre la paix, voguer aux côtés d'une flotte de guerre borowenienne. Dans la soirée, cette même flotte a poursuivie sa route jusqu'à violer l'espace maritime souverain de l'Empire de Narois et lancer une offensive navale contre ses bâtiments.
La Fédération-Unie était présente pour défendre une nation souveraine menacée dans un conflit régional. Où était la flotte de guerre fédérée pour empêcher une superpuissance nucléaire d'attaquer une nation souveraine également menacée dans ce même conflit régional ? Selon l'État-Major de nos Forces Armées, la Fédération-Unie était là. A quelques miles nautiques, et la Fédération-Unie n'a pas bougé le petit doigt pour empêcher cet affrontement d'avoir lieu. Et les bruits des bombardements se sont fait entendre par chez nous. Et les tremblements des machines de guerre ont secoué jusqu'à nos plages. Et c'est ce sang à l'odeur rance qui se répand jusque sur nos rivages.
Sa Sainteté le Grand Pontife exhortait les Nations Souveraines ici réunies à agir pour la paix, il n'y a pas de ça 4 jours. Car comme il nous l'expliquait, quelle différence entre un enfant qui meurt à Oxanna, ou à Graznavia ? En quoi le crime est-il moins grave, si un enfant meurt tué dans une attaque militaire à Assylev, ou dans un bombardement à Arteylia ou à Padoa ? Quiconque veut la paix y verrait une tragédie peu importe sous quel étendard cet enfant a vu le jour. Je ne suis pas constantine mais nous reconnaissons avec amitié tous ceux qui constatent comme nous que ce n'est pas dans l'ordre naturel des choses.
La Fédération-Unie n'a pas choisi la paix, non. Elle a choisi un camp, un camp qu'elle protège sous couvert de neutralité et de maintien de la paix. Le Borowen n'a pas d'intérêt à envahir une nation en Mer d'Orient, n'a pas d'intérêt à attaquer une autre nation souveraine, à part pour s'étendre. Et ce camp ne cache plus aujourd'hui qu'il cherche à renforcer sa puissance et à s'étendre par la force et à la moindre faiblesse. Comme elle s'est déjà étendue au régime désormais voyou du Bukakhstan, qui menace chaque jour la sécurité des cazanistanais.
Et c'est au bénéfice de ce camp-là que la Fédération-Unie fait barrage, pas au bénéfice de la paix. C'est ce camp-là que la Fédération-Unie a choisi, un camp qui menace notre intérêt.
Pour cette raison, le Gouvernement de Sa Sublimité ferme son territoire à la Fédération-Unie et le considère en tant que belligérant du conflit en cours. Fusse ce territoire violé, nous mobiliserons immédiatement l'article 5 du Traité international pour la sûreté en Mer d'Orient enregistré à l'Assemblée des Nations et en appeleront à l'assistance de la Baasmanie, des Îles Arianes, de Jaslandia, de Kodera, de Narois, d'Ostaria, des Trois Nations, de Graznavia et de Brakha pour garantir notre intégrité territoriale.
Qu'il soit entendu que les flottes de la Fédération-Unie en mission hostile ne sont plus les bienvenues dans les eaux territoriales cazanistanaises, et ce jusqu'à ce que nous puissions obtenir la certitude que la marine fédérée ne représente plus un danger pour la sécurité et la paix des peuples en Mer d'Orient.
Jusqu'à ce que l'odeur du sang parvienne aux narines de la Fédération-Unie et que son peuple s'indigne contre l'épouvante dont nous sommes aujourd'hui les témoins, auxquels ils donnent leur bénédiction.
Merci à vous, Mesdames, Messieurs, Monsieur le Chancelier.
Mesdames et messieurs les Représentants,
Si je suis venu tard dans la nuit m'exprimer devant vous, c'est parce que mon gouvernement estime qu'il est pressant de faire connaître au monde l'avis d'une nation engagée pour la coopération internationale et qui voit aujourd'hui ce fragile édifice qu'est la paix s'effondrer tout autour de lui. Le Cazanistan voit la guerre éclater de l'autre côté de la mer et jusqu'à ses frontières. Les bruits des bombardements se font entendre jusqu'à nos oreilles. Les tremblements des machines de guerre secouent jusqu'à nos plages. Le sang versé a une odeur rance qui se répand dans la mer et n'épargne aucun rivage.
Le gouvernement du Cazanistan a à cœur d'empêcher ces horreurs de parvenir jusqu'à chez nous, et notre Shah s'émeut de savoir que la guerre déchire les foyers et les maisons de tant d'innocents. Aujourd'hui, nous avons eu peur de voir ces horreurs nous parvenir. Et du fait d'une nation qui nous semblait digne de confiance. Nous avons en effet toujours vu en la Fédération-Unie une nation amie, mais les actions de ce dernier jour nous font remettre en question l'avis que nous nous en étions fait.
Nous tolérons les passages de navires militaires dans nos eaux territoriales de nations que nous savons ne pas être hostiles, nous l'avons toujours fait. Nous encourageons activement les missions de maintien de la paix et de lutte contre la piraterie dans la région, c'est notre combat également. Et nous condamnons la guerre sous toutes ses formes. Nous condamnons l'absurdité des casus belli invoqués qui ont mené au lancement de la guerre par la Confédération d'Hibernia contre l'Empire de Narois et réciproquement. L'interposition de forces armées dans la région pour limiter les hostilités est tout à fait louable. La Fédération-Unie aurait manifestement mobilisé ses flottes à cette fin de blocus, pour préserver la paix donc. Nous lui en aurions été reconnaissants.
Mais aujourd'hui, nous avons vu, sur plusieurs centaines de kilomètres à nos côtes, une flotte de guerre fédérée, soi-disant mobilisée pour défendre la paix, voguer aux côtés d'une flotte de guerre borowenienne. Dans la soirée, cette même flotte a poursuivie sa route jusqu'à violer l'espace maritime souverain de l'Empire de Narois et lancer une offensive navale contre ses bâtiments.
La Fédération-Unie était présente pour défendre une nation souveraine menacée dans un conflit régional. Où était la flotte de guerre fédérée pour empêcher une superpuissance nucléaire d'attaquer une nation souveraine également menacée dans ce même conflit régional ? Selon l'État-Major de nos Forces Armées, la Fédération-Unie était là. A quelques miles nautiques, et la Fédération-Unie n'a pas bougé le petit doigt pour empêcher cet affrontement d'avoir lieu. Et les bruits des bombardements se sont fait entendre par chez nous. Et les tremblements des machines de guerre ont secoué jusqu'à nos plages. Et c'est ce sang à l'odeur rance qui se répand jusque sur nos rivages.
Sa Sainteté le Grand Pontife exhortait les Nations Souveraines ici réunies à agir pour la paix, il n'y a pas de ça 4 jours. Car comme il nous l'expliquait, quelle différence entre un enfant qui meurt à Oxanna, ou à Graznavia ? En quoi le crime est-il moins grave, si un enfant meurt tué dans une attaque militaire à Assylev, ou dans un bombardement à Arteylia ou à Padoa ? Quiconque veut la paix y verrait une tragédie peu importe sous quel étendard cet enfant a vu le jour. Je ne suis pas constantine mais nous reconnaissons avec amitié tous ceux qui constatent comme nous que ce n'est pas dans l'ordre naturel des choses.
La Fédération-Unie n'a pas choisi la paix, non. Elle a choisi un camp, un camp qu'elle protège sous couvert de neutralité et de maintien de la paix. Le Borowen n'a pas d'intérêt à envahir une nation en Mer d'Orient, n'a pas d'intérêt à attaquer une autre nation souveraine, à part pour s'étendre. Et ce camp ne cache plus aujourd'hui qu'il cherche à renforcer sa puissance et à s'étendre par la force et à la moindre faiblesse. Comme elle s'est déjà étendue au régime désormais voyou du Bukakhstan, qui menace chaque jour la sécurité des cazanistanais.
Et c'est au bénéfice de ce camp-là que la Fédération-Unie fait barrage, pas au bénéfice de la paix. C'est ce camp-là que la Fédération-Unie a choisi, un camp qui menace notre intérêt.
Pour cette raison, le Gouvernement de Sa Sublimité ferme son territoire à la Fédération-Unie et le considère en tant que belligérant du conflit en cours. Fusse ce territoire violé, nous mobiliserons immédiatement l'article 5 du Traité international pour la sûreté en Mer d'Orient enregistré à l'Assemblée des Nations et en appeleront à l'assistance de la Baasmanie, des Îles Arianes, de Jaslandia, de Kodera, de Narois, d'Ostaria, des Trois Nations, de Graznavia et de Brakha pour garantir notre intégrité territoriale.
Qu'il soit entendu que les flottes de la Fédération-Unie en mission hostile ne sont plus les bienvenues dans les eaux territoriales cazanistanaises, et ce jusqu'à ce que nous puissions obtenir la certitude que la marine fédérée ne représente plus un danger pour la sécurité et la paix des peuples en Mer d'Orient.
Jusqu'à ce que l'odeur du sang parvienne aux narines de la Fédération-Unie et que son peuple s'indigne contre l'épouvante dont nous sommes aujourd'hui les témoins, auxquels ils donnent leur bénédiction.
Merci à vous, Mesdames, Messieurs, Monsieur le Chancelier.